J’ai visité le Brésil avec une amie en pleine période de Covid. Cela était un peu dommage car beaucoup d’établissements n’étaient pas ouverts (lieux à visiter, boîtes de nuit, bars…) et les gens faisaient moins la fête que d’habitude. Nous avons tout de même pu découvrir ce magnifique pays qui de part sa taille regroupe une multitude de paysages.

Visiter Florianópolis

Florianópolis est une ville située sur la côte Est du Brésil. C’est une destination au top si vous voulez profiter du soleil et de la plage. Les plages sont grandes et vous pouvez aussi vous poser dans des petites paillottes proches de l’eau.

Le bénévolat à Capivari do Sul

Comme dans la plupart de mes voyages, je ne pouvais pas partir au Brésil sans faire une mission de bénévolat. Après pas mal de recherches pour savoir où poser mes valises durant 2 semaines, j’ai choisi Capivari do Sul au sud du pays. Ce n’est pas une destination très connue des touristes pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas beaucoup d’activités dans cette petite ville. Nous étions accueillies par une famille brésilienne qui cultivait essentiellement le fruit de la passion. Malheureusement n’étant pas encore la période du ramassage des fruits, nous avons dû consacrer notre énergie à nous occuper de l’entretien du terrain. Les après-midi étaient plutôt tranquilles car il faisait chaud et cela nous a permis de nous balader dans les environs.

Les Foz do Iguaçu

Après nos deux semaines de bénévolat, nous sommes parties en direction des Foz do Iguaçu. Par chance elles étaient ouvertes à la visite malgré le Covid. C’est vraiment un site magnifique et incroyable. Si vous voulez avoir un aperçu en vidéo, je vous invite à découvrir la page vidéo nature.

Une halte à Campo Grande

Après notre visite des Foz do Iguaçu, nous avons pris le bus pour nous rendre à Campo Grande (région du Mato Grosso sud) où nous avons fait une courte escale avant d’aller visiter le Pantanal. Il faisait très chaud et nous avons décidé de faire une après-midi détente dans le Parque das Naçoes Indigenas. Cela a été une super occasion pour rencontrer les Capybara. Si vous voulez en savoir davantage sur ce gros rongeur, je vous invite à visitez mon mini reportage sur cet animal sur la page vidéo biodiversité. Le soir nous avons même eu la chance de voir voler les perroquets aras.

Dans l’état du Mato Grosso, il y a une heure de décalage en plus que dans le sud du Brésil. Il est donc 5 heures plus tôt qu’en France.

Une journée dans le Pantanal

Après Campo Grande nous sommes allées à Cuiabá (Mato Grosso du Nord). Nous avons été hébergées chez Marlon, Bianca et leur fille Luna qui nous ont gentiment aidées pour organiser notre visite du Pantanal. Il n’est pas obligatoire de visiter avec un guide mais cela est plus facile. A savoir que sans guide il vous faudra trouver une voiture par vous-même car il est impossible de visiter à pied le parc (vraiment trop de piste).

Plus grande zone humide de la planète, le Pantanal possède une des plus importantes biodiversité faunistique et floristique du monde. C’est un lieu magnifique mais très menacé par les pollutions, la déforestation, les barrages hydro-électriques…

C’était une superbe expérience et Bianca nous a guidées dans le parc où nous avons eu l’occasion de voir des toucans, tortues, caïmans, capybaras, nandous, jabirus. Pour info le parc du Pantanal subit sa deuxième année de sécheresse et a subi l’an dernier (2019) un très important incendie. Pour éteindre le feu, il a fallu pomper dans la rivière et elle a été fortement impactée. Actuellement le niveau de l’eau est 1m en dessous de son niveau minimal habituel.

Les chute de Chapada dos Guimaraes

Suite à la visite du parc, Bianca nous a fait visiter la chute de Chapada dos Guimarães et nous avons pu partir chez son père pour passer une nuit en pleine forêt.

Départ pour l’Amazonie

En quittant Cuiabá nous avions pour objectif d’aller à Manaus en Amazonie mais nous ne savions pas trop comment nous y rendre… La saison des pluies posait problème pour utiliser la route, l’avion est assez cher donc nous avons pensé au bateau. Pour cela nous devions aller à Porto Velho afin d’atteindre le port. Pour nous y rendre nous avons fait de l’auto-stop en camion mais aussi en auto. Ce périple nous a permis de rencontrer Leandro et de l’encourager lors de sa course à pied (il nous a prises en auto-stop pendant qu’il se rendait à son épreuve sportive). Pour nous cette halte a été l’occasion de se promener dans les environs et d’observer la nature. Finalement il nous a hébergées et nous avons pu passer la soirée avec lui et ses amis.

À Porto Velho, grosse déception quand nous avons appris que le bateau ne partait que le samedi (plus que 1 bateau par semaine depuis le Covid) et nous ne pouvions pas attendre. Heureusement il y avait un bus qui prenait la route malgré l’état fortement dégradé de cette dernière.

Nous avons pris le bus à 13h00 le mardi en direction de Manaus et nous sommes arrivées à 9h le vendredi. Trajet de 800 km dont 400 sur une route très dégradée. Nous avions 4 chauffeurs pour se relayer mais surtout pour s’entraider lors des divers problèmes techniques ou autre. Nous avons eu 1 crevaison avec le bus et de très très nombreux embourbements où il a fallu l’intervention soit d’un tractopelle (mis en place pour aider les camions, bus, auto et « entretenir » la route) ou d’un camion. Nous n’avions pas de date précise pour arriver, cela dépendait de la route et nous devions faire des provisions car il y avait peu d’arrêts pour se restaurer et il était également possible d’être bloqués longtemps. Nous avons d’ailleurs réussi à rattraper et à aider le bus parti pour Manaus 2 jours plus tôt. À chaque embourbement, nous devions descendre pour alléger le bus et marcher dans la boue afin de le reprendre quelques kilomètres plus loin. Au moins il y a une grande solidarité entre les usagers de cette route nommée ici « la route de l’enfer » (pour info c’est la BR 319, unique moyen terrestre menant directement à Manaus). Les fortes pluies ont complètement dégradé certaines portions mais nous pouvions admirer la forêt amazonienne de chaque côté.

A Manaus, nous étions logées chez Gilson (rencontré via le site du couchsurfing). Nous avons pu voir le séminaire religieux où il s’implique beaucoup pour aider mais aussi faire un tour en bateau et visiter le lac bleu et les cascades de Présidente de Figueiros.

Nous pensions quitter Manaus le lundi 8 mars par bateau en direction de Santarem. Le bateau partant directement sur Belém avait un départ pour le 10 mars (cela faisait trop long à attendre). Malheureusement, grosse déception quand nous avons compris qu’il était impossible de nous rendre dans l’état du Pará (pendant la période Covid, l’état du Parà refusait les touristes venant de l’état de l’Amazonias car ce dernier était lourdement impacté par le virus). Les ports dépendent des états, il était donc impossible de voyager en bateau. La seule solution était soit de retourner sur Porto Velho, soit de prendre un avion (les aéroports dépendent du gouvernement brésilien c’est pourquoi il est possible d’entrer dans tous les états sans test PCR ni justificatif). Nous avons donc pris un vol pour le jeudi en direction de Belém où nous avons dû dormir à l’hôtel. Ce retard dans notre départ nous a permis de visiter le musée de l’Amazonie (MUSA). Nous avons également pu profiter de Manaus et découvrir les spécialités locales grâces à Edmilson, une superbe personne rencontrée dans une petite boutique lors d’une pause « jus de fruit ».

Visiter Belem

Après avoir enfin pu quitter Manaus par avion, nous sommes arrivées à Belém (état du Pará). Nous n’avions pas pour objectif d’y rester longtemps et nous n’avions pas d’hôte pour nous héberger. Nous avons visité de nuit et nous avons pris une nuit à l’hôtel. Au matin nous avons recommencer l’auto stop en direction de Saó Luis (état du Maranhão).

Visiter Sao Luis

Nous avons visité São Luís dans le nord du Brésil (état du Maranhão). Ville qui possède un très beau centre historique inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité en 1997. Il est agréable de déambuler dans les rues avec le son du reggae que nous entendons depuis les fenêtres des maisons. La culture reggae est très présente à São Luís. Nous avons été hébergées chez Kelly qui faisait chambre d’hôte.

Visiter Fortaleza

Pour quitter São Luís et partir à Fortaleza nous avons pris un bus car il y avait beaucoup d’averses. A cause de la pluie, nous avons également renoncé à notre envie de visiter le Parc de Lençóis Maranhenses (désert de dunes avec des lagunes d’eau douce). Les différents états étaient en train de fermer en raison du Covid et il devenait difficile de visiter.

Visiter Recife

Après la visite de Fortaleza nous avons fait de l’auto-stop pour nous rendre à Recife où nous étions hébergées chez Bernardo. Pour une fois nous étions chez un hôte qui parlait français (cela nous a permis de pouvoir se comprendre facilement et sans effort). Recife est une ville agréable malheureusement en période de Covid tout était en train de fermer. Nous n’avions même pas le droit de marcher sur la plage, la police était partout : en voiture, à cheval, à moto, à pied… Bernardo a été super sympa car il a organisé des soirées chez lui avec des amis pour qu’on puisse profiter de l’ambiance et s’amuser quand même.

Si vous venez visiter Recife, je vous conseille également de vous rendre dans la petite ville d’Olinda. C’est agréable de se promener dans les ruelles aux maisons de toutes les couleurs.

Visiter Salvador

Suite à nos 3 jours sur Recife, nous avons fait de l’auto-stop pour nous rendre à Salvador. Si vous avez l’occasion de vous y rendre, je vous conseille de goûter un plat typique de cette ville : l’acarajé. Il s’agit d’un plat préparé par les femmes africaines de Salvador.

Salvador est une ville chaleureuse et nous aurions aimé pouvoir en profiter davantage.

Visiter Rio de Janeiro

Voilà nous approchons de la fin du voyage. Nous voulons visiter Belo horizonte mais nous manquons de temps (une prochaine fois peut-être). C’est pourquoi, nous avons pris directement un bus pour Rio de Janeiro. Le trajet va durer environ 2 jours. Tous les lieux touristiques sont malheureusement fermés sur Rio : Le Christ rédempteur, le pain de sucre… nous avons tout de même pu profiter des plages de Copabana et de Leme et faire une très belle randonnée au Mont dos Dois Irmaos. Cette randonnée vous offrira une magnifique panorama sur Rio. Pour réaliser la randonnée, il faut se rendre à l’entrée de la Favela de Vidigal et traverser cette Favela à pied ou à moto-taxi (ce que je vous recommande fortement). Le coût est de 5 reais par personne.

Pour les hébergements, nous étions chez André (proche de la plage de Leblond) pendant 3 nuits et les 3 nuits suivantes chez un autre André (proche de la plage de Leme). La dernière nuit nous avons dormi chez 4 marseillais rencontrés 2 jours plus tôt. Nous avons pu nous rendre dans une favelas avec Henrique qui y vit et y enseigne la biologie. Rio de Janeiro est un véritable choc socio-culturel. Au loin vous apercevez les favelas et proche de la plage vous pouvez voir les magnifiques résidences et hôtels de luxe.

Plats brésilien

Menu typique de tous les jours

Le menu quasi quotidien au Brésil est l’assiette composée d’haricots, de riz, de spaghettis et de viande.

Acarajé

Déjà cité plus haut dans le paragraphe concernant Salvador, je vous conseille de goûter l’Acarajé, plat typique de la ville.

Tacaca

En Amazonie, vous pourrez essayer le Tacacá qui est une spécialité culinaire de l’Amazonie brésilienne. C’est une sorte de soupe avec du manioc en gélatine et des crevettes.

Toujours en Amazonie vous pourrez goûter de très nombreux poissons inconnus dans le reste du monde. Ce sont pour la plupart des poissons vivant dans l’Amazone.

Les Salgados

Lors des petites faims, vous pourrez acheter des « salgados« . Il s’agit de petits mets salés du type pain au fromage (pan de queijo), beignets de poisson, pastels (il existe plusieurs garnitures : fromages, viandes mais aussi du sucré).

Le tapioca

Un autre plat couramment mangé au Brésil est le tapioca. Il s’agit de crêpes de manioc que l’on mange avec une garniture comme des sortes de galettes. Il peux s’agir d’une garniture salée ou sucrée.

Les desserts

Concernant les desserts, je vous conseille de goûter au fameux gâteau à la carotte. Vous le trouverez facilement dans les grandes surfaces ou dans la plupart des boutiques vendant des pâtisseries.

Si vous restez un peu de temps au Brésil, vous entendrez également parler du « petit gâteau ». Il s’agit tout simplement d’un fondant au chocolat accompagné de glace à la vanille. Rien d’incroyable sauf qu’on l’apprécie énormément lorsqu’on a pas eu de vrai dessert depuis longtemps.

Les boissons

Pour les sodas vous trouverez souvent du Guarana. Cette boisson pétillante énergisante sera dans certaines régions plus facile à trouver que les autres célèbres sodas. La plupart des brésiliens en raffolent et en font même des mélanges avec le whisky ou d’autres alcools.

Au Brésil, vous pourrez trouver de nombreux jus de fruits. Bien sûr vous trouverez les parfums les plus courants comme la mangue, l’ananas ou la goyave mais vous pourrez également goûter le Cupuaçu. J’ai vraiment adoré ce jus. Par contre je vous déconseille de manger le fruit tel quel car ce n’est vraiment pas bon. Il faut forcément le mixer et en faire du jus pour le déguster. Vous pourrez également goûter le jus d’Açaï. Ce sont des petites baies aux multiples vertus provenant d’un palmier présent en Amazonie. C’est un jus que l’on boit glacé.

Toujours dans les boissons non alcoolisées, vous verrez de nombreux brésiliens boire du maté ou du tereré. Il s’agit de la même chose (infusion de Yerba Maté) sauf que le premier se boit chaud et le second se boit froid. Si vous voulez une idée de l’aspect et du goût cela ressemble un peu à du thé vert.

Concernant les boissons alcoolisées, vous pourrez tester la fameuse Caïpirinha à base de cachaça. C’est un cocktail relativement fort mais agréable à siroter le soir dans une paillotte sur la plage.